dimanche 15 août 2010

The longest trip by bus in the history of the world





Notre avion partant de Vancouver, il nous faut bien trouver un moyen de rejoindre la côte ouest. Le choix ne s'avère pas très difficile et la solution la plus économique s'impose à nous assez rapidement : qu'il s'agisse du train ou de l'avion, le prix du billet s'élève à plus de 300 dollards tandis que le ticket de bus va nous coûter 130 dollards. C'est parti pour 3 jours et 3 nuits de tape-cul et de vomi (ok le vomi c'est exagéré). Grosses courses pour 3 jours de picnics improvisés (et oui, les fameuses chips again !), achat d’une ptite bouteille de pinard en guise de remerciement pour nos colocs de passage ainsi que de 2 oreillers gonflables (nous avons déjà expérimenté Montréal-New York alors on nous la refera pas !) et nous sommes prêt à embarquer. Que dire sur ces trois jours dont les heures se confondent (le meilleur indice de temps restera le niveau de chips qui diminue dangereusement). On se rappellera que le Canada c’est grand, très grand et que sa partie centrale est un véritable havre de paix pour vaches et autres ruminants. Les 2 premiers jours ne sont pas très riches en beaux paysages mais dès qu’on aborde les « Rockies », c’est un panorama sublime qui s’offre à nous jusqu’à notre arrivée à Vancouver. Nous finirons par quelques anecdotes :

Une famille originaire du Congo composée de 6 jeunes enfants et de leur mère ont pris la route pendant 2 jours avec nous. Une maman d’une bonté et d’une joie de vivre hors du commun avec une poigne d’enfer. Juste un bémol cependant : les chaussettes de 3 jours d’un des petits garçons, à se sentir mal !

Un Mexicain aux chaussettes italiennes parano de perdre ses affaires en route qui après chaque changement de car en profite pour rouvrir les soutes et y plonger jusqu’à trouver son sac. Le pire arrive : il ne trouve pas son sac à un arrêt ; Il se dirige alors d’un pas décidé vers l’accueil d’une petite gare où nous nous sommes arrêtés pour un court moment, il sonne et repart en courant vers les soutes où il plonge à nouveau, ne trouve rien, revient vers l’accueil, sonne comme un fou et balance enfin un discours incompréhensible à la pauvre hôtesse d’accueil qui ne peut absolument rien faire.

Une dame âgée d’au moins 60 ans qui se prend pour un caïd en installant confortablement ses bottes en cuir sur l’appui tête de Julien. Lors des pauses pipi la nuit, elle en profite pour faire le plus de bruit possible avec sa canne, puisqu’elle est réveillée, personne ne doit dormir. Elle parle toute seule bien entendu et pour finir elle refuse de partager sa banquette et encore moins avec une femme en surpoids qu’elle renvoie avec le moins de tact imaginable : « Dégage ton ventre de ma face, c’est dégueulasse, je veux pas voir ça ».

Et voilà, nous sommes finalement arrivés avec 2h de retard, 3h de décalage en plus (9h avec la France maintenant), des fesses qu’il faut pincer si on veut encore sentir qu’elles appartiennent à notre corps, de la rétention d’eau dans les chevilles, 2 paquets de chips dans le ventre, des cheveux plus sales tu meurs, un gros mal de tête (le solitaire version informatique, ça tue) et une grosse envie de … macdo!

2 commentaires:

  1. Ohhh ! drôle de road movie ...
    on s'y croirait !!
    Bravo, Charline, pour ce blog "réaliste", pimenté et plein d'humour.
    Plus que quelques jours in Canada. Profite bien !
    Ps : Le shampoing est bien une invention majeure.
    olé !

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  2. Hahah j'aime tout dans cet article, surtout le coup de la fat mama qui se fait envoyer chier .. je ne sais aps pk mais j'ai un sourire de niais depuis ce moment la !! J'imagine tout a fait le scenario ;)
    Profitez bien de la fin du trip,
    Paz, Amor, Flix y suerte ,, antetodo

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