dimanche 15 août 2010

First week in Vancouver : a free dream!









Nous voilà débarqués à Vancouver où nous restons tout d'abord 2 nuits en auberge histoire de bien se remettre des 3 nuits de bus (= nuits blanches) et du nouveau décalage horaire. Nous saluerons au passage l'extrême gentillesse du staff de l'auberge (exécrables!). Au matin du deuxième jour, départ pour l'appartement d'un couchsurfer qui a accepté de nous accueillir chez lui. Le plan initial est de dormir tous les 2 dans le salon puisque sa mère et son frère vivent aussi à l'appart. L'application s'avère différente (et la rigueur mathématique alors?). La famille d'Ildrim est en vacance, nous profitons donc d'une chambre privée, d'une cuisine suréquipée, d'un salon spacieux, d'un balcon et d'une piscine privée. Bref, a free dream! Ildrim avait initialement accepté de nous accueillir 5 jours mais Julien et moi étant de forts sympatiques couchsurfers, nous restons finalement 10 jours. Pendant cette première semaine très sportive sont au programme : visites de la ville, tour des plages, tour du Stanley Park à vélo, Tennis, piscine tous les jours (il fait chaud chaud chaud), "aperitiv"(notre hôte ayant eu pour coloc un français pendant quelques mois, il a gardé ses mauvaises habitudes de bière fraiche avant le dinner), grandes marches à pied, bronzette, visionnages de films en VO, petites bouffe sympas... Je ne voudrais tout de même pas vous faire baver au point de planter votre ordinateur. Il nous faut trouver un autre couchsurfing pour mardi prochain car Ildrim part en vacance à son tour, une très belle rencontre. Merci Ildrim! (on rapellera que le mardi 17 août est une date assez particulière dont se souviendront peut-être nos amis indiens : et oui déjà 1 an! Et pour fêter ça un réveil à 7h du mat, pliage des baggages et au moin 1h de marche avec plus de 15kg sur le dos, on n'aurait pas rêvé mieux!) Moins de 20 jours avant le retour maintenant et seulement 6 jours de passage en France, c'est trop peu!

The longest trip by bus in the history of the world





Notre avion partant de Vancouver, il nous faut bien trouver un moyen de rejoindre la côte ouest. Le choix ne s'avère pas très difficile et la solution la plus économique s'impose à nous assez rapidement : qu'il s'agisse du train ou de l'avion, le prix du billet s'élève à plus de 300 dollards tandis que le ticket de bus va nous coûter 130 dollards. C'est parti pour 3 jours et 3 nuits de tape-cul et de vomi (ok le vomi c'est exagéré). Grosses courses pour 3 jours de picnics improvisés (et oui, les fameuses chips again !), achat d’une ptite bouteille de pinard en guise de remerciement pour nos colocs de passage ainsi que de 2 oreillers gonflables (nous avons déjà expérimenté Montréal-New York alors on nous la refera pas !) et nous sommes prêt à embarquer. Que dire sur ces trois jours dont les heures se confondent (le meilleur indice de temps restera le niveau de chips qui diminue dangereusement). On se rappellera que le Canada c’est grand, très grand et que sa partie centrale est un véritable havre de paix pour vaches et autres ruminants. Les 2 premiers jours ne sont pas très riches en beaux paysages mais dès qu’on aborde les « Rockies », c’est un panorama sublime qui s’offre à nous jusqu’à notre arrivée à Vancouver. Nous finirons par quelques anecdotes :

Une famille originaire du Congo composée de 6 jeunes enfants et de leur mère ont pris la route pendant 2 jours avec nous. Une maman d’une bonté et d’une joie de vivre hors du commun avec une poigne d’enfer. Juste un bémol cependant : les chaussettes de 3 jours d’un des petits garçons, à se sentir mal !

Un Mexicain aux chaussettes italiennes parano de perdre ses affaires en route qui après chaque changement de car en profite pour rouvrir les soutes et y plonger jusqu’à trouver son sac. Le pire arrive : il ne trouve pas son sac à un arrêt ; Il se dirige alors d’un pas décidé vers l’accueil d’une petite gare où nous nous sommes arrêtés pour un court moment, il sonne et repart en courant vers les soutes où il plonge à nouveau, ne trouve rien, revient vers l’accueil, sonne comme un fou et balance enfin un discours incompréhensible à la pauvre hôtesse d’accueil qui ne peut absolument rien faire.

Une dame âgée d’au moins 60 ans qui se prend pour un caïd en installant confortablement ses bottes en cuir sur l’appui tête de Julien. Lors des pauses pipi la nuit, elle en profite pour faire le plus de bruit possible avec sa canne, puisqu’elle est réveillée, personne ne doit dormir. Elle parle toute seule bien entendu et pour finir elle refuse de partager sa banquette et encore moins avec une femme en surpoids qu’elle renvoie avec le moins de tact imaginable : « Dégage ton ventre de ma face, c’est dégueulasse, je veux pas voir ça ».

Et voilà, nous sommes finalement arrivés avec 2h de retard, 3h de décalage en plus (9h avec la France maintenant), des fesses qu’il faut pincer si on veut encore sentir qu’elles appartiennent à notre corps, de la rétention d’eau dans les chevilles, 2 paquets de chips dans le ventre, des cheveux plus sales tu meurs, un gros mal de tête (le solitaire version informatique, ça tue) et une grosse envie de … macdo!

lundi 9 août 2010

Birdy nam nam / Beat Torrent





Après notre trip fou de 3 jours, nous rentrons à Montréal crevés (il faut préciser que nous avons très peu dormi avec un matelas de sol pour deux et un Julien parano des moustiques et autres bébêtes). Malgré ça, nous avons notre billet le jour même du retour (30 juillet) pour Birdy nam nam. Alors on se motive, on avale une ptite bière et c'est parti. Le groupe qui joue pour la première fois à Montréal se révèle être un peu stressé mais surtout fatigué (décalage horaire et dernière date de leur tournée) ce qui a pour conséquence 2 gros ratés au début du show. Ils reprennent malgré tout depuis le début et on est parti pour 2h spectacle. Je rêvais depuis un moment de voir leur live alors yes, it was amazing!!!
Le lendemain soir c'est reparti pour la même salle de spectacle. Beat Torrent est à l'affiche mais visiblement il ne fait pas un carton tel que Birdy nam nam, la salle est à moitié vide! Le spectacle en est d'autant plus appréciable puisque nous avons assez d'espace pour respirer. Rien à dire, MERCI Montréal pour ta vie culturelle si riche.
Un petit mot tout de même sur le 1 août, veille du départ, le jour où j'ai cru que je ne pourrais pas empêcher le double viol de Julien. Divers/cité (héhé, joli jeux de mots) fut le dernier festival dont nous avons pu profiter mais nous nous sommes vite rendu compte qu'il s'adressait à un public plus "ouvert d'esprit" et 100 kilos de masse musculaire qui matte mon copain de la manière la moins discrète qui soit, ça me donne tout simplement envie de déguerpir (j'en connais un qui n'a pas trop apprécié non plus). Dernier petit détail : sur le chemin du retour on passe devant la vitrine d'un shop de vidéos cochonnes. Le travesti dans la vitrine incite très longuement Julien à lécher la vitrine mais sans succès, laissez-le tranquille à la fin!!
Nous partons ensuite le 2 Août pour Vancouver. 3 jours et 3 nuits de bus courts et longs à la fois (je faisais moins la maligne à l'intérieur). Mais c'est le sujet du prochain article. (Sachez malgré tout que je suis maintenant à Vancouver et que je me baigne gratuitement tous les matins dans une piscine privée, haha, mystère mystère). See you soon!

dimanche 8 août 2010

Un bout d'nature!


Marre des grandes villes? envie d'un peu d'air frais? Nous avons ce qu'il vous faut : 3 jours d'excursion canot-camping au parc de la Mauricie. Longue histoire que ces 3 journées en pleine nature. Vous la voulez l'histoire? Ok, mais plus un bruit alors. Annaelle, on écoute j'ai dit! Quelle piplette celle-ci!
Alors voilà : question organisation, c'est du dernier moment, location de tente, courses de nourriture de survie pour 3 jours (vive les chips!),sac imperméable, achat des tickets de bus, emprunt d'une lampe de poche et d'une corde aux colocs de Montréal (oui oui on est revenu à Montréal la veille!) et très important : le PQ. On laisse un bordel fou à l'appart et départ du bus direction Shawinigan, la ville la plus pauvre culturellement du Québec (faut pas m'en vouloir!). La ville a tout de même un avantage stratégique : elle est située tout près du parc de la Mauricie alors après une nuit de camping à Shawinigan, debout de bonne heure. Il n'y a aucune liaison de bus jusqu'au parc donc stop oblige. On prend 3 stops différents avant d'arriver au centre du parc (et on peut dire qu'on a été chanceux!).
L'expérience canoe s'amorce alors! ok, ça commence mal lorsque l'on ne sait pas différencier l'avant de l'arrière! Une fois à l'intérieur ce n'est pas mieux : si le bateau bascule, c'est tout le matériel qui tombe à l'eau alors oui j'avoue, je ne suis pas très rassurée!
On atteinds enfin notre emplacement de camping, terre en vue! Un des meilleurs paraît-il. Deux tentes au total sur cette petite parcelle. Nous sommes perdus en plein milieu de la forêt sur le bord du lac. Le lieu est magnifique : petite plage privée et vue de rêve sur l'étendue du parc. Pour ne pas se faire avaler tout crus par un ours, des grands poteaux ont été installés pour y accrocher la nourriture (et le dentifrice, petit péché mignon de l'ours). Petite ballade en canoe sur le lac l'aprem pour se faire la main. Feu de bois le soir pour faire griller les shamallows, si c'est pas le rêve ça!
Le lendemain petit dej sur la plage au lever du jour, on se prend pour robinson crusoé, il n'y a pas âme qui vive! Départ tôt en canoe direction les chutes Weber. La carte est très approximative et les passages d'un lac à l'autre sont parfois étroits et difficiles à dénicher (2 barrages de castors tout de même!). Mais le plus grave c'est le vent en pleine face, à tel point qu'on reculerait presque par moment. C'est dans ce genre de situation que tout peut arriver pour un couple : meurtre par coup de rame, par noyade ou autre pour les plus imaginatifs. Bref, le bonheur! Au bout de 2h30 de lutte au lieu de 1h30, on arrive enfin sur le point d'observation.
Quel point d'observation? Il faut encore marcher 1h avant d'atteindre les chutes, et en plus c'est de la montée! On y arrive enfin et heureusement ça vaut le coup d'oeil (quoi que pour tous les efforts fournis rien ne vaut vraiment le coup d'oeil). Et heureusementbis, on a pensé au picnic. Après ça, retour au canoe soit re-1h-de-marche. 1h30 de canoe pour le retour au campement. On déplante, on plie baggages, retour au camp de base (en canoe héhé). On trouve un stop pour rentrer à Shawinigan. Encore 1h de marche pour rentrer au camping et on y est! On trouve tout de même la force de marcher 30min de plus pour trouver un resto parce là les chips on en peut plus! On s'efforce de ne pas s'endormir sur place et de rentrer au camping. Fin de la journée la plus sportive de ma vie.
Le lendemain, levés très tôt et 1h30 de marche pour arriver jusqu'à la gare de bus (on rapellera au passage qu'il ne s'agit pas d'une simple ballade, le poids des affaires est bien présent!). On finira notre petit séjour tout plein de courbatures : dans le dos, les bras les jambes mais surtout dans les fesses (bah oui le canoé ça tue!).

Back to Toronto



Un dernier petit chèque à réccupérer, une promesse de visite à des anciens colocs, un petit copain à rattraper, (la CN Tower à visiter), que d'excuses pour retrouver Toronto! 1 semaine bien remplie entre Beardyman, Bon Jovi (laisser moi la chance de m'expliquer), la fête mensuelle de Kensington Market, 2 allers-retours sur l'île de Toronto pour des aprèms picnic-guitarre-ballade-MOUSTIQUES (30 piqures en 15min, qui fait mieux?), la visite de la CN Tower (ce fut une grosse erreur), deux couchsurfings, une soirée de représentations variées (certes, ça ne veut rien dire!), une soirée au Java House accompagnée d'Hugo, deux soirées au festival de jazz de Toronto, les autres soirées c'est secret défense (j'ai le don d'agacer mes ptits parents!)...
Qui a dit que j'aimais Bon Jovi? Personne mais mes deux adorables colocs m'avaient payé une place pour assister au spectacle. Spectacle de très bonne qualité certes même si à mon goût le petit marcel bleu ciel de Bon Jovi assorti à ses yeux, ses dents d'un blanc éclatant et sa coiffure de Ken, c'est trop! On notera aussi que le Roger's center est une salle comme je n'en ai jamais vue, ENORME!
Le lendemain soir, Beardyman (on remerciera Julien le grand fan pour le billet, MERCI JULIENNNNNN). Beardyman est l'un des meilleurs beatboxer au monde. Il articule tout son spectacle autour d'une "boîte à effets" qui lui permet d'enregistrer un son de sa voix, d'y ajouter un effet et de construire un morceaux en superposant différents sons. Il est capable de tout reproduire, et dans des registres complètement différents. Plus besoin d'instruments, Beardyman est une révolution musicale à lui seul! (Une petite pensée pour Robin qui a passé environ la moitié de sa vie a regarder ses vidéos sur le net). Un petit bémol cependant : le spectacle, sensé commencer à 21h a vu l'arrivée de Beardyman à 00h00. Et bien oui, monsieur se fait attendre. Au programme en début de soirée, DJ nuls et poufs bourrées à talons qui feraient bien de frotter leurs fesses ailleurs que sur moi : un vrai parcours du combattant avant d'assister au spectacle!
Après les quelques premiers jours passés dans mon ancienne coloc pour moi et chez une de mes ancienne coloc de boulot pour Julien (Heather avec qui on a passé un bel après-midi sur l'île de Toronto à se battre contre les canards qui rôdaient autour du picnic), on se retrouve tous les 2 chez Scott, fils de la gérante des bénévoles du festival de jazz de Toronto. Un hébergement gratuit et spacieux (notre propre chambre) qui vaut bien qu'on se remuent un peu en cuisine. Scott aura ainsi eut le plaisir de gouter à nos bonnes crêpes bretonnes (et lorsque l'on a pas mieux qu'une bouteille de vin pour rouler la pâte, tanpis!). Il reçoit tous les jours des chanteurs demandeurs de ses services au piano. Le dernier jour il nous invite ainsi à une représentation à laquelle il participe en tant que pianiste d'accompagnement (la fameuse "soirée à représentation variée"). Petite anecdote tout de même : un des chanteurs que nous avions aperçu lors de répétitions à l'appartement s'est révélé être transexuel le soir du show, une belle découverte!

Québec city




C'est parti pour un petit séjour à Québec city. 2 jours pour visiter la ville devraient suffire, résultat des courses : 2h30 de covoit avec un homme d'affaire pressé et moins que bavard m'attendent. Arrivée à Québec : Je viens de trouver la cousine germaine de notre belle St Malo : ballade sur les remparts, petites rues pavées, vue sur la mer (ok, sur le lac!), une belle surprise which makes me feel at home. 2 jours de ballade intensive ainsi que la visite du musée de la civilisation. L'histoire des "First Nations" (premiers peuples du canada) est très importante et est relatée dans de nombreux musées du pays. L'exposition sur les First Nations est très vivante à Québec car elle est illustrées de très nombreux objets parfois rares. Accompagnée d'un guide professeur d'histoire spécialiste du sujet, c'est encore mieux!
Je tombe aussi en plein festival d'été de Québec : des milliers de personnes s'agglutinent le soir pour avoir accès aux shows payants des plaines d'Abraham. J'assiste au spectacle d'un groupe australien à la musique un peu planante (DJ ridoo, flûte traversière, batterie).
Pour finir on recommendera l'adresse "Chez Victor", retaurant spécialiste du "hamburger fin", un ptit burger à la confiture de poivron et au brie, ça vous tente? On se rappellera d'ailleurs qu'en plein milieu de ma dégustation, un sexagénaire a entrepris de s'assoir en face de moi pour discuter. La discussion amorcée il s'est senti à l'aise au point de se commander une assiette aussi. Il me propose de m'accompagner le reste de l'après-midi, heu, ça n'ira pas plus loin mon ptit vieux, sorry!

See you soon Montréal!




Après notre séjour à New York, je suis revenue passer quelques jours à Montréal. Pendant ces deux-trois jours, la visite du jardin botanique et le spectacle de claquettes tap dogs sont au programme (pour faire baver d'envie maman) sans oublier une soirée sympatique passée en compagnie de Guillaume Coirre (et oui le monde est petit) qui s'est terminée par une attente de 2 heures devant un palier de maison (l'histoire est longue), bref on s'en souviendra!